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Virémie printanière de la carpe

La virémie printanière est une maladie virale qui touche les carpes, les silures et d’autres espèces de poissons. Elle peut conduire à des pertes considérables. La maladie n’est pas dangereuse pour l’homme.

Les carpes (koïs également), les carpes argentées, les carassins, les poissons rouges, les tanches et les silures européens sont sensibles à la virémie printanière. La maladie peut également se transmettre aux carpes herbivores, aux guppys et aux brochets.

Les pertes atteignent le plus souvent 30 % des poissons malades, mais peuvent dans de rares cas atteindre jusqu’à 100 %.

Contamination et propagation

L’agent infectieux est un virus de la famille des Rhabdoviridae. Au printemps quand l’eau est comprise entre 11°C et 17°C. Pour lui, la température optimale de l’eau se situe autour de 15°C. Il n’y a pas de nouveaux cas à plus de 20°C (sauf pour les alevins, jusqu’à 22°C).

La maladie est transmise par les poissons malades, qu’ils présentent des symptômes ou non, et plus rarement par l’intermédiaire des œufs. Elle peut également se propager de manière indirecte par l’intermédiaire de l’eau contenant l’agent infectieux, les oiseaux piscivores ainsi que des ustensiles et moyens de transport souillés. Enfin, elle peut être transmise par les parasites hématophages des poissons. De fortes densités de population et de grandes variations de température favorisent l’apparition de la maladie.

La virémie printanière est présente en Europe, y compris en Russie. Quelques cas ont aussi été constatés aux États-Unis.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes visibles sont des lésions externes : mélanose généralisée (apparition de pigments noirs dans la peau), exophtalmie (saillie anormale du globe oculaire hors de l’orbite) et hémorragies visibles sur la peau, dans les nageoires, dans les yeux et sur les branchies. Les lésions internes sont des hémorragies sur tous les organes (muscles, tube digestif, rate, rein, foie, graisse viscérale, gonades).

Il n’existe aucun traitement ou vaccin contre cette maladie.

Que faire ?

  • § Veiller en particulier à ne pas introduire la maladie dans les effectifs par des animaux ou des œufs achetés. Protéger autant que possible les poissons contre les oiseaux et les parasites.
  • § Éviter les densités élevées et les grandes variations de température.
  • § Enlever les individus morts.